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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 12:07
Ça y est le lac des Settons est complètement a sec et cela ne se reproduira pas quelques années (10 a 13)

En effet, il est ainsi pour d'importants travaux de consolidation sur la digue. Il sera remis en eau fin novembre 2008 et sera complètement en eau vers mars 2009. Dépêchez vous d'allez voir cela si vous passez par là, c'est a coté de la commune de Montsauche, haut lieu de la résistance en Morvan. Bottes obligatoires quand même pour s'aventurer au fond du lac. C'est magnifique et magique.... Allez voir l'album photos du lac des Settons

Bonne balade a toutes et tous

Pasca89



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19 août 2008 2 19 /08 /août /2008 19:38



Le lac du Chaumeçon s’étend dans une vallée forestière très étroite et encaissée, lui donnant son aspect particulièrement sauvage.

Construit en 1935, le barrage retient les eaux du Chalaux, un affluent de la Cure. Il est aussi le régulateur indirect du débit de l’Yonne et sert également à produire de l’électricité. D’une superficie de 135 ha, répartis sur 7 km de long, le barrage forme une retenue d’environ 19  millions de m3, d’une profondeur moyenne de 15 m.

Vous pourrez découvrir le lac, en parcourant son sentier pédestre aménagé, avec deux départs et différentes boucles de 4 à 13 km.
La base Sport et Nature de Chaumeçon est un haut lieu de pratique des sports nature et en particulier des sports d’eaux vives (raft, canoë, aviron, pédalo, barque…). Chalaux a accueilli en 2005 les championnats d’Europe de Canoë-kayak. Le même stade d'eaux vives a reçu en 2008 les Championnats de France UNSS de canoë (en Juin) ainsi que le Championnat de France de descente (du 23 au 27 Juillet).

Vous pourrez louer des VTT à proximité du lac. Cette étendu d’eau ravira aussi les amateurs de pêche au sandre et à la  perche : sa profondeur et son profil le rendent propice à la pêche en barque.

 

 





D’une superficie de 138 ha, le lac du Crescent  doit son nom à sa forme de « croissant ». Il s’agit d’un barrage hydroélectrique construit dès 1930 et financé au titre des dommages de guerre allemands.  Il mesure 330 m de long, 37 m de haut et sa capacité est de 14 millions de m3.

Le réservoir du Crescent est alimenté par les rivières à truites les plus réputées du Morvan : la Cure et le Chalaux. Le lac abrite également le sandre et la perche.

Tous les ans fin juillet, lors de la fête du lac un repas champêtre suivi d’un feu d’artifice animent ses rives.


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19 août 2008 2 19 /08 /août /2008 17:21


Chaque hameau, chaque village (fondé au Moyen-âge, pour la plupart, sur des traces gallo romaines) possède lavoirs, puits, fontaines appareillées, abreuvoirs en granit, maisons morvandelles, manoirs ou châteaux, chapelles, églises d’origine romane, calvaires et croix de missions sur les chemins ruraux, moulins à huile ou grains, travails, bascules, bancs de scie. Comme notre habitat, ces patrimoines sont dispersés, mis en valeur ou à dénicher parmi une flore et une faune riches.

Laissez-vous bercer en flanant dans les paysages du Morvan qui s’ouvrent et se referment au gré de ses bocages et forêts enracinés dans le granit, ses lacs et étangs, ses bourgs et villages, hameaux et fermes isolées, ses chemins et ruisseaux qui croiseront votre route, vous surprendront au détours de chaque virage.

 

Haut lieu d’échanges et de passages au temps des Celtes et des Gallo-romains (voir les nombreuses voies antiques, oppidum, éperon rocheux de Dun, le Dolmen, ou ce que les paveurs en ont laissé à St Martin du Puy, chapelles sur des sites païens comme à Mhère, ancien camp romain au Crots des Fossés à Brassy), notre Morvan fut défriché vers le XIIe siècle à l’initiative des seigneurs laïques et ecclésiastiques puis au XIVe par l’installation de familles extérieures qui ouvrirent et façonnèrent des clairières agricoles.

 
Ce qui explique la multitude de nos hameaux (anciennes clairières) bâtis sur des replats entre le haut des collines boisées et les mouilles en fond de vallée. Vauban décrivit l’état critique de son pays natal tenu par quelques familles parmi les plus riches de France qui, répondant à l’appel de la royauté, vendirent leur bois pour chauffer Paris (jusqu’à 50% de son bois de chauffage).
 
Alors débuta la grande spécificité économique du Morvan de 1550 à la fin du XIXe siècle : le flottage de bois qui mobilisa ruisseaux, rivières, étangs, habitants, apporta un pécule indispensable mais interdit toute belle futaie dans cette région boisée à 50%, aujourd’hui. La polyculture se développa malgré un sol peu fertile, et l’acquisiation de terres aisni que la nécessité d’activités complémentaires furent une constante, sans artisanat spécifique (sauf tannerie à Lormes) ni indutrie. Seules les foires étaient un lieu d’échanges et d’ouverture.

Le XIXe siècle se marqua par une croissance de population très importante par rapport aux ressources agricoles, l’accueil des enfants de l’assistance publique de la Nièvre puis de la Seine (1er convoi des « petits Paris » en 1805 à Lormes) et l’accueil des « petits bourgeois » par les nourrices sur place, le départ des « nourrices sur lieu » à Paris (50% des nourrices à Paris sont morvandelles vers 1850) et les conséquences deleur retour (achat de terre, toits en ardoise, « maison de lait »…et « belle manières »), le départ des galvachers et des bouviers pour plusieurs mois, l’introduction du charolais en Morvan comme pays naisseur, l’arrivée du chemin de fer (tacot), le développement des routes et leur amélioration (M Dupin à Gacôgne). Une époque à découvrir dans les œuvres d’Henri Bachelin.

Le XXe siècle a érigé nos monuments aux morts, connu l’exode rural et le machinisme, l’isolement géographique, l’accueil des maquisards, la création des barrages et des lacs pour réguler la Seine, le tourisme, l’exportation du charolais et du bois, entrainant une mutation importante qui nous obligent à être solidaire et imaginatif.

Ces paysages préservés, façonnés par les paysans, maintes fois peints par Corot, traduisent un Morvan avec des habitants, une authenticité et une âme. Le Morvandiau, même s’il est méfiant, est hospitalier et curieux.

N’hésitez pas à vous perdre et  à demander votre chemin !


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19 août 2008 2 19 /08 /août /2008 16:00



Le canton de Lormes est situé au nord-est du département de la Nièvre (58), proche de la limite avec les départements de la Côte d’Or (21) et de l’Yonne. Ces trois départements font partie de la région Bourgogne.

Notre territoire est également situé sans la partie nord du Parc naturel régional du Morvan, plus précisément dans le secteur du Morvan des Lacs. La Maison du Parc, localisée à Saint-Brisson, est toute proche (15 min depuis la commune de Dun-les-Places).

L’autoroute la plus proche est l’A6. En venant du nord, la sortie Avallon est à 35 min. En venant du sud, l’A6 se trouve à 50 min (sortie Pouilly-en-Auxois).

Le canton de Lormes se trouve à 3h de Paris, 1h15 de Nevers et 1h30 de Dijon.

Les gares les plus proches sont celles de Saulieu et d’Avallon. Il faut se rendre à Montbard pour prendre le TGV (70 km). Un important réseau de lignes de cars sillonne le territoire et permet de relier les gares principales.

 

 

 

 

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19 août 2008 2 19 /08 /août /2008 10:39


SITE D’INTERET ECOLOGIQUE MAJEUR N° 13 VALLON DE FOUANCHE

Unité(s) paysagère(s) : La Dorsale Boisée

Département(s) : Nièvre (58)

Commune(s) : Saint-Martin-du-Puy, Chalaux, Lormes

Statut foncier : Biens sectionnaux et privés

Zonage actuel : ZNIEFF 1000 0003, 1028 0001

Superficie : 82 ha

LOCALISATION

DESCRIPTION DES MILIEUX

- Forêts d’Aulnes glutineux marécageuses et tourbeuses abritant une des plus grandes stations d’Osmonde

royale (

Osmunda regalis) du Morvan (90 % de recouvrement sur 3000 m2).

- Ruisseaux montagnards et étang oligotrophe bordés par un marais à millepertuis des marais (Hypericum

elodes).

- Prairies paratourbeuses (bas marais) à Walhenbergie (Walhenbergia hederacea)

GESTION ET PROTECTION

Forêts en partie gérées par l’ONF

MENACES

Enrésinement des bords de ruisseaux

PRECONISATIONS

- Informer et sensibiliser les propriétaires

- Proposer une gestion durable du site par conventions de gestion avec les propriétaires.

- Mettre en place un suivi sur l’Osmonde Royale.

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